Un mot de neuropsy

La neuropsychologie est une discipline scientifique qui étudie les fonctions dites supérieures (raisonnement, mémoire, apprentissage, attention, perception, l’analyse visuelle, etc.), c’est à dire les relations entre les structures cérébrales et le fonctionnement cognitif, affectif et social.
Elle tente de comprendre de quelle manière notre cerveau agit sur notre façon de penser, notre façon d’agir et nos comportements dans les situations de pathologies (par exemple : maladie d’Alzheimer) ou de lésions (par exemple : rupture d’anévrisme, traumatisme crânien), tout comme lors de difficultés d’apprentissages, troubles développementaux, trouble attentionnel, etc.

Le neuropsychologue clinicien est un psychologue qui cherche avant tout à comprendre la nature exacte des difficultés que rencontre son patient via des entretiens cliniques, des tests cognitifs et le dossier médical, pour ainsi, déterminer les fonctions préservées et altérées. Ceci sera alors la base de la prise en charge. Son but ultime, via la rééducation, sera d’amener à une amélioration du fonctionnement de la personne dans ses activités de la vie quotidienne, de la rendre plus autonome et d’améliorer au final son sentiment de bien-être et sa qualité de vie. La rééducation est réalisée au moyen d’interventions variées : entrainement des fonctions déficitaires via des exercices pratiques ciblés, aménagement de l’environnement, apprentissage de l’utilisation de prothèses mentales, etc.

Ce que je propose

  • des bilans cognitifs chez les enfants (à partir de 5;5 ans) et adolescents (jusque 16 ans) présentant :
    • des difficultés scolaires,
    • un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (T.D.A.H.ou A.D.H.D.),
    • des difficultés mnésiques, exécutives ou attentionnelles
    • ou encore des troubles praxiques.
  • des rééducations au niveau attentionnel et exécutif
  • des évaluations intellectuelles (par exemple dans le cadre du remboursement logopédique ou d’une suspicion de haut potentiel) chez les enfants, les adolescents ou les adultes.
  • Bilan Neuropsychologique

Il s’agit de dresser un inventaire des fonctions cognitives altérées et préservées à l’aide de tests standardisés (= comparaison avec la performance attendue en fonction de l’âge, du sexe et du niveau d’étude) mais aussi de l’observation des comportements. Le neuropsychologue vérifie la capacité intellectuelle, l’intégrité de la mémoire, de l’attention, de la capacité de planification ou de raisonnement et toutes les autres fonctions mentales permettant à un individu de penser, d’agir et de s’exprimer adéquatement.

Un bilan neuropsychologique s’effectue en deux séances de testing (1h30 chacune, comprenant l’anamnèse), ainsi que d’une séance de remise de conclusions (entre 30 et 40 minutes).

Il est également possible d’évaluer les fonctions instrumentales et visuo-spatiales (en cas de suspicion de dyspraxie notamment). Pour cela, une séance doit être ajoutée (1h30).

ATTENTION : si l’enfant est déjà sous médication pour trouble de l’attention avec/sans hyperactivité, il est préférable de ne pas lui donner le jour de l’évaluation.

  • Rééducation attentionnelle et exécutive

 En fonction des capacités préservées, le neuropsychologue procédera :
– soit à un ré-entrainement des fonctions déficitaires si cela est possible,
– soit il tentera de proposer des stratégies compensatoires, des aménagements qui faciliteront la vie scolaire de l’enfant (exemple : adaptation pédagogique).
A ce niveau, le neuropsychologue travaille très souvent en collaboration avec d’autres professionnels (logopèdes, psychomotriciens, psychothérapeutes, …)

Une séance de rééducation dure 45 minutes.

  • évaluation intellectuelle (QI)

Ce type d’évaluation permet d’évaluer l’aspect cognitif global de l’enfant, de mettre en avant un haut potentiel ou encore d’éliminer le retard mental du diagnostic différentiel.
En outre, il s’avère utile dans le cadre du remboursement logopédique.

Une évaluation du quotient intellectuel s’effectue en une ou deux séances (entre 45 et 60 minutes) en fonction de l’âge et donc de l’échelle utilisée.